Mathilde Mathieu

46 ans. J'ai travaillé au Monde de l'éducation, au Monde et à La Vie. À la création de Mediapart, j'ai d’abord suivi le Parlement, puis j’ai rejoint le service Enquêtes. Mes sujets de prédilection pendant des années : l'argent des élus et des partis, la corruption, la transparence, les conflits d'intérêts, etc. De 2018 à 2019, je me suis consacrée à des sujets sur les migrations. Puis j’ai intégré la direction éditoriale élargie, de 2019 à 2023, comme responsable du pôle Société. Désormais, je me penche sur les droits des enfants et les violences qui leur sont faites.

Pour m’écrire : mathilde.mathieu@mediapart.fr

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@mathildemathieu

Déclaration d’intérêts

Par souci de transparence vis-à-vis de ses lecteurs, les journalistes de Mediapart remplissent et rendent publique depuis 2018 une déclaration d’intérêts sur le modèle de celle remplie par les parlementaires et les hauts-fonctionnaires auprès de la Haute autorité de la transparence et de la vie publique (HATVP), instance créée en 2014 après les révélations de Mediapart sur l’affaire Cahuzac.

Consultez ma déclaration d’intérêts

Tous ses articles

  • Dérives de l’école privée : un rapport parlementaire met la pression sur Belloubet

    Éducation et enseignement supérieur — Analyse

    Financement opaque, dérives, manque de mixité sociale : le rapport parlementaire confirme le manque de contrôle et de régulation de l’enseignement privé sous contrat. Il propose des pistes pour sortir du statu quo.

  • Enfants voleurs aux mains des réseaux : les autorités rappelées à leur devoir de protection

    Enfances

    À quatre mois des JO, la Commission nationale consultative des droits de l’homme alerte sur l’urgence à mieux prendre en charge les victimes de « traite des êtres humains », mineures la plupart du temps, forcées à commettre des délits, trop souvent traitées comme des délinquants.

  • Suicide d’Evaëlle, 11 ans : pourquoi une enseignante sera jugée pour « harcèlement » scolaire

    Enfances

    Une juge d’instruction a décidé, le 20 mars, de renvoyer devant le tribunal deux camarades de classe d’Evaëlle, morte en 2019, pour des faits de « harcèlement ». Mais aussi sa professeure de français. Pour comprendre ce choix, Mediapart s’est plongé dans le dossier.

  • Des enfants placés refusent de « se faire bouffer » leur commission d’enquête à l’Assemblée

    Enfances

    Une commission d’enquête sur les défaillances de l’Aide sociale à l’enfance devrait débuter ses travaux début avril. Mardi soir, un « comité de vigilance » d’anciens enfants placés s’est réuni pour organiser la mise sous pression des députés. Objectif : ne pas rater l’occasion d’une réforme radicale.

  • Bruno Le Maire et sa vision personnelle de l’austérité : quand son épouse était payée par l’Assemblée

    Transparence et probité

    Des soupçons pèsent depuis dix ans sur l’ampleur du travail effectué par l’épouse de Bruno Le Maire, une artiste peintre rémunérée comme assistante parlementaire entre 2007 et 2013, aux frais du contribuable. Une affaire dont la justice ne s’est jamais saisie.

  • Six mois après l’infanticide de Lisa : au cœur de l’enquête, les adultes qui n’ont pas alerté

    Enfances — Enquête

    Il y a six mois, la petite Lisa, 3 ans et demi, mourait chez elle sous un déluge de coups, à Conches-en-Ouche (Eure). Pour n’avoir pas signalé la famille aux autorités, deux enseignants ont été mis en examen, et la justice tente de démêler l’écheveau des responsabilités. Mediapart s’est plongé dans le dossier.

  • Élèves radicalisés : le projet choc de Gabriel Attal éreinté par les inspections

    Enfances — Enquête

    D’après nos informations, un rapport de trois inspections ministérielles désapprouve, pour des raisons « de nature juridique » autant que « sécuritaire », l’idée de Gabriel Attal de « sortir » les mineurs radicalisés de l’école et de les regrouper dans des centres dédiés.

  • Éducation : la ministre Oudéa-Castéra part déjà, mais quel bilan !

    Éducation et enseignement supérieur

    Amélie Oudéa-Castéra n’est restée que quatre petites semaines à la tête de l’Éducation nationale, mais elle a rouvert dans ce court laps de temps plusieurs débats majeurs pour l’institution. À son corps défendant.

  • Amélie Oudéa-Castéra provoque la démission du recteur de Paris

    Éducation et enseignement supérieur

    Christophe Kerrero a claqué vendredi la porte du rectorat de Paris. Une décision rarissime et une déflagration pour la ministre, accusée d’entraver un projet de « mixité sociale ». Au gouvernement, l’exaspération est à son paroxysme.

  • Une tribune en défense d’Oudéa-Castéra crée des remous au ministère des sports

    Élysée et gouvernement — Enquête

    La patronne de l’administration du ministère des sports a été contrainte de rappeler à l’ordre des fonctionnaires lancés dans une opération de sauvetage d’Amélie Oudéa-Castéra au gouvernement.

  • Quand Amélie Oudéa-Castéra s’activait au service d’une école privée hors contrat

    Éducation et enseignement supérieur — Enquête

    Quand elle était ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra a fait la promotion d’une école privée hors contrat. Récemment, elle est allée jusqu’à soutenir sa demande de passer sous contrat avec l’État, contre l’avis des services de l’éducation nationale. Nos révélations.

  • Amélie Oudéa-Castéra : une ministre empêchée

    Éducation et enseignement supérieur

    À quelques jours d’un nouveau remaniement, la ministre de l’éducation nationale et des sports tente de sauver sa place. Elle fait comme si de rien n’était et enchaîne les déplacements, dans une ambiance parfois irréelle. Les critiques pleuvent pourtant dans son propre camp, jusqu’à Matignon et à l’Élysée. 

Tous ses billets de blogs

Les journalistes de Mediapart utilisent aussi leurs blogs, et participent en leurs noms à cet espace de débats, en y confiant coulisses d’enquêtes ou de reportage, doutes ou réactions personnelles à l’actualité.

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Mathilde Mathieu

Journaliste à Mediapart

49 Billets

2 Éditions

  • Balkany et son ancien bras-droit flashés à Saint-Tropez

    Billet de blog

    Et de trois. Une fois de plus, Patrick Balkany et son ancien bras-droit, Jean-Pierre Aubry, tous les deux mis en examen pour « blanchiment de fraude fiscale » (entre autres) et soumis à un strict contrôle judiciaire qui leur interdit de se rencontrer, se retrouvent au même moment, au même endroit, sur la même photo. Par hasard, sans aucun doute.

  • Frais des députés : l'appel de Londres

    Billet de blog

    Pour Pièces à conviction, le journaliste Stéphane Girard a fait le reportage que Mediapart aurait dû réaliser depuis cinq ans. Consacrée aux abus dans les coulisses de l’Assemblée nationale, son enquête, diffusée ce mercredi à 23h10 sur France 3, nous embarque à Londres pour une plongée dans le (contre)-modèle britannique. 

  • Le député Tian et son compte en Suisse : déjà une semaine, ne les oubliez pas

    Billet de blog

    Voilà déjà une semaine que le député UMP Dominique Tian a reconnu publiquement, contraint et forcé, avoir planqué un compte en Suisse pendant des années. Voilà déjà une semaine que ce pourfendeur patenté de la fraude sociale (celle des autres, celle des « gagne-petit » qui grugent le RSA ou les allocs) a confessé avoir soustrait plus de 1,5 million d’euros au fisc français, avant de profiter d’une circulaire indulgente pour rapatrier discrètement ses billes en 2014. Et rien ne se passe ou presque.

  • Argent du candidat Sarkozy : Mediapart défend la transparence devant le conseil d'Etat

    Billet de blog

    Mediapart ne lâchera rien. Les citoyens ont le droit de savoir comment le financement des campagnes électorales est contrôlé en France. Avec quelle ardeur, quelle légèreté ou quel aveuglement. Alors que les révélations se multiplient sur les trucages opérés lors de diverses présidentielles, les documents relatifs aux instructions menées par la Commission nationale des comptes de campagne (CNCCFP) sont toujours tenus au secret. En ce vendredi 13 mars, les choses pourraient basculer.

  • A Balkany-city, le monde est petit

    Billet de blog

    La fortune les abandonne. Hier, Patrick Balkany (mis en examen pour « corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») et son bras-droit Jean-Pierre Aubry (mis en examen pour « complicité de corruption » et « blanchiment de fraude fiscale ») ont manqué de chance : ils ont été repérés discutant devant L’Anjou, un restaurant de Levallois-Perret, alors que le contrôle judiciaire auquel est soumis le second lui interdit de rencontrer le premier –précisément pour éviter qu’ils n’échangent sur l’information judiciaire en cours, menée par les juges Renaud van Ruymbeke et Patricia Simon.