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La lettre hebdomadaire

Le 18 août 2017

 
Cette semaine dans Mediapart
 
Le monde va mal. Très mal. En Espagne, le terrorisme a frappé deux fois le 17 août: à Barcelone et Cambrils, faisant au moins 14 morts. Il a aussi déchiré le quotidien du Burkina Faso, lourdement touché, et du Mali. Mediapart continue de raconter, pour comprendre.

Le monde va mal aussi aux Etats-Unis, où une terreur blanche meurtrière s’est emparée de Charlottesville, libérant les paroles de plus en plus déjantées de Donald Trump, lâché par les siens, conseillers ou chefs d’entreprise.

En France, Emmanuel Macron a déposé plainte contre un photographe de presse pour « harcèlement » et « atteinte à la vie privée ». Outre le déséquilibre judiciaires des forces entre un président, intouchable pénalement, et un paparazzi (quoiqu’on pense de son travail), le chef de l'État semble désireux de verrouiller au maximum le contrôle de son image. Photos people, justice pipée.

Retour sur une histoire de Pieds nickelés de la République. Deux ministres, Gérald Darmanin (comptes publics) et Sébastien Lecornu (transition énergétique), sont partis en vacances en Corse, où ils ont loué la villa d’un repris de justice notoire, militant nationaliste et trafiquant de drogue international multi-condamné. Les policiers ont tiqué et tenté d’alerté l’exécutif. En vain.

A Bure, où la contestation ne faiblit pas contre un projet d’enfouissement de déchets nucléaires, un jeune homme a été grièvement blessé par une grenade lancée par les gendarmes, le 15 août. Il risque de perdre son pied. Les manifestants décrivent des scènes d'une extrême violence, mais la préfecture de la Meuse affirme avoir riposté avec des moyens proportionnés.

Une histoire stupéfiante. Rédouane Ikil, directeur d'une agence de La Banque postale, a été accusé d'avoir participé au braquage de deux agences. Acquitté en juin après plus de trois ans de détention provisoire, il fait pourtant l'objet d'une procédure pour licenciement de son employeur, La Poste. Récit.

Face à la tragédie des migrants et des réfugiés, un devoir, un seul: l’hospitalité. Tandis qu’en France la solidarité est devenue un délit, sanctionné par les tribunaux, l’Union européenne laisse l’Italie criminaliser les ONG qui viennent au secours des migrants en Méditerranée. Cette politique de rejet et d’indifférence est aussi irréaliste qu’elle est inhumaine. Le parti pris d’Edwy Plenel.  

Cette semaine dans le Studio :

Tunisie: en finir avec la traite des jeunes aides-ménagères
Elles ont entre 9 et 17 ans et sont vendues pour travailler au domicile de familles aisées. Longtemps, l'omerta a régné sur ces pratiques esclavagistes. Récit et témoignages en vidéo et en quatre minutes, avec Haythem El Mekki des Haut-Parleurs.
 
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A Bruxelles, d'éternels stagiaires jamais payés
La capitale européenne attire des centaines d'étudiants en recherche de stage. Mais les entreprises précisent noir sur blanc que rien n'est rémunéré. Une pratique qui, aux yeux d'Alice Dulczewski, des Haut-Parleurs, pose une vraie « question démocratique ».
 
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